C’est donc rongé par le doute que j’ai passé l’hiver : Y aura-t’il quelque-chose à faire de ce chaos, de ces sillons énormes…
Le retour du laboureur va m’apaiser. Trois mois ont passé et comme convenu, ayant attendu que la terre repose un peu (mais il n’a pas vraiment gelé entre-temps, l’hiver est très doux) il revient, cette fois avec une fraise, afin de broyer les grosses mottes de sillons. Mise à propre des extrémités des sillons. Après son passage les deux surfaces ont un aspect beaucoup plus ordonné, engageant, intéressant.
Ce ne sera pas sans mal car beaucoup de vilaines pierres sont toujours là. La fraise bondira sur les pierres là où le soc buttait. C’était assez impressionnant, plutôt effrayant; car si j’ai retiré manuellement tout ce qui était visible et d’autres autour, mais il en restait beaucoup.
A la suite de cela, pour arriver à un état »plantable » du sol, je devrai parcourir toute la surface située côté Nord en sondant le sol avec la fourche-bêche pour en extraire des quantités de pierres de diverses tailles, un certain nombre étant grosses comme un ballon de football et trop lourdes pour être portées.