Un jardin ? Tout est à faire…

C’est à l’automne 2013 que je réalisai que le bout de terrain que l’on me prête peut aussi servir à cultiver…
Je n’y connais rien.
Les quelques plants de tomates que j’y ai, ingénument, fait pousser quelques années auparavant n’ont pas réellement développé ma fibre jardinière.
Ni, l’an passé, la tentative -suggérée par ma mère qui avait lu ça quelque-part dans un magazine féminin- de faire pousser des patates dans des sacs de terres.
Partir de (presque) zéro…
Mimi connait bien le sujet, mais se retirera assez vite du projet auquel elle avait voulu participer et qu’elle contribua ainsi à faire prendre corps. Hélas. Mais cela ne m’arrêtera point. Ma curiosité est activée et je veux voir jusqu’où j’irai.
Pour transformer cette parcelle de pré en potager, il faut d’abord ameublir la terre. Et pour cela la remuer un peu. L’homme auquel on m’a recommandé de m’adresser, parce qu’il a un petit tracteur et rend souvent ce genre de service alentour, me conseille de passer d’abord du désherbant sur la surface à travailler : quand tout y sera crevé, mort, ratatiné, brûlé, jauni, il viendra avec son tracteur et saura très exactement où passer…
Finalement je refuse ce traitement chimique qui, s’il permet d’éviter dès le départ la repousse trop facile de certaines  »mauvaises » herbes, souille durablement le sol.
Le labourage se fera à l’intérieur d’un marquage que je fis avec des balises placées aux quatre coins.


Ça y est, ça commence, d’abord par le côté Nord… Mais les socs buttent sur de nombreuses pierres et il faut souvent relever les lames, de peur qu’elle s’abiment.
Le laboureur finira dépité du vilain travail que, bien malgré lui, il a fait…  »Là, ce devait être un chemin ! », dira-t’il. Non tout simplement, les pierres extraites de la ruine en réparation on été éparpillées autour. Après nivellement du terrain, elles ont disparu dans le sol, mais restent toutes proches de la surface…


Voilà, ce côté-là est fait.

Ensuite vient le côté Sud. Là, les pierres sont beaucoup moins nombreuses et le travail est donc plus facile et rapide…

Une fois terminé :

Vu comme ça, c’est moche. Et pendant les semaines qui vont suivre, c’est avec consternation que je reverrai cet outrage à la paisible apparence plane de l’herbe que ce fut auparavant. Acceptant de voir là un signe très négatif, je me suis reproché cette initiative…

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