Aujourd’hui vendredi 13 août après-midi j’ai aidé mon pote Noël à nettoyer le jardin de sa maison en ruine à Sanssat. C’est là que j’ai récemment eu l’idée de transférer ma colonie car le terrain est à côté de chez moi, il est clos par un grillage et malgré quelques grands arbres il y comporte des emplacements ensoleillés quasiment du lever au coucher du soleil. Noël, consulté au téléphone sur la question accepta immédiatement que j’y mette ma ruche (D’ailleurs, pendant une pause Noël m’a dit avoir lui-même pensé à installer des ruches puis renoncé après s’est informé sur Internet et avoir bien du constater que cela demande beaucoup de soins et de méthode pour conduire correctement même une petite quantité de ruches.).
Pour l’instant il ne fait rien de ce terrain et n’y vient qu’une ou deux fois par an pour tondre et débroussailler un peu. Cette fois-ci, c’était vraiment du gros boulot car des plantes sauvages aussi hautes que l’homme ont poussé librement partout : des chardons, des orties, des pieds de bardane dont certains avec une tige dure de 4 cm de diamètre à la base.
En ouvrant le cabanon qui abrite quelques outils, Noël a été entouré de guèpes… J’ai du enfiler ma tenue d’apiculteur pour me protéger le temps de brûler le nid accroché à la porte et quelques guêpes qui voulaient le défendre…
A l’intérieur du nid il y a avait la structure d’alvéoles, ici un peu cramées :
En une après-midi on a fait moitié du travail mais surtout l’accès au terrain et l’emplacement que je souhaitais pour la ruche sont bien dégagés et pour moi c’était évidemment l’essentiel.
Immédiatement après, je suis allé chercher les quatre parpaings que j’avais acheté préventivement et les ai placés et calés. Ainsi à la tombée de la nuit, quand toutes les abeilles sont rentrées, ai-je pu déplacer la ruchette et l’amener à son nouvel emplacement, dans ce terrain, première phase du grand changement.