Aujourd’hui en soirée j’ai finie l’installation de la ruche en recouvrant les parpaings avec des sections de dosses de chêne obtenues dans une scierie voisine afin de masquer leur totale laideur.
Ainsi j’étais prêt à apporter la ruchette… avec Antoine ou pas : depuis deux jours, impossible de le joindre par téléphone et je suis passé le voir un soir mais il n’était pas là… Mystère. Je le connais peu et ne sais pas comment il vit et quand il peut être chez lui ou pas.
Pour faire absolument avancer les choses, j’étais prêt à déplacer seul la ruchette, opération simple pour laquelle son aide n’était pas indispensable. Avant d’y aller, à 21h00, je téléphone quand même à nouveau, par principe, car son accord est évidement préférable. Et cette fois, enfin, il répond et nous en parlons et il m’encourage à m’en occuper. Lui est déjà couché mais je peux bien le faire seul. Il me donne au passage un conseil qui s’avérera fort précieux : obturer l’entrée de la ruchette avec de l’adhésif large. J’avais prévu un morceau de tasseau, à fixer avec un sandow… mais la planche d’envol est si étroite que tout ça ne tiendrait pas bien et j’étais vraiment content d’avoir pris mon rouleau d’adhésif. A cette heure tardive, 21h30 (à cet endroit l’heure de coucher du soleil ces jours-là), et par ce jour qui fut pluvieux, les abeilles étaient bien toutes rentrées dans la ruche et je ne risquais pas d’en laisser derrière moi… Le transport a été fait avec délicatesse pour ne pas les secouer… Et la ruchette est maintenant posée sur le toit plat de la ruche et dès le lendemain matin les abeilles vont découvrir leur nouvel environnement et commencer à s’y habituer.
Il a été difficile de trouver, avec Yolande, un emplacement pour la ruche, qui ne soit ni trop près d’un passage, ni trop à l’ombre, ni trop ci, ni trop ça… Finalement c’est un lieu qui reçoit le soleil du matin mais est à l’ombre dès avant midi qui sera retenu. Un choix qui n’était pas réaliste dans la durée, notamment en saison froide.
La ruchette posée sur la ruche… encore une idée qui s’avérera farfelue car il me faudra modifier la ruche avant de pouvoir l’utiliser.
Dans quelques jours, à un moment choisi par Antoine, nous transférerons la colonie dans la ruche en y passant un à un les sept cadres de la ruchette, sur lesquels elles se sont installées et ont placée leur production de miel du mois écoulé. Les dix emplacements de la ruches seront donc complétés par trois cadres de cire gaufrée vierge sur lesquels elles vont pouvoir continuer à construire des alvéoles et poursuivre le stockage de leur nourriture pour l’hiver.
Cette mise en route ayant été un peu décalée, je devrai toutefois surveiller en fin d’hiver pour qu’elles ne manquent pas de miel et peut-être y suppléer avec un apport de miel dans un récipient spécial placé à l’intérieur et appelé nourrisseur.