Durant le mois écoulé la ruchette est restée dans le jardin d’Antoine, et il a complété les quatre emplacements vides avec des cadres neufs avec cire gaufrée afin que le travail des abeilles pendant cette période essentielle à leur production annuelle de miel puisse être transféré dans la ruche : sans cela elles auraient bâties les rangées d’alvéoles directement dans la caisse, soudées aux parois, et il aurait été impossible de déplacer cela dans la ruche sans tout casser.
Mardi après-midi, je suis allé chercher une ruche d’occasion chez Raynaud, apiculteur professionnel près de St-Pourçain. Sur le conseil d’Antoine, qui savait qu’ils vendent parfois des ruches d’occasion, je les avais contacté et après deux jours ils m’ont donnée une réponse positive.
La ruche était prête, inclus une hausse qui servira à la récolte à partir de la deuxième année, et pour 25 euros c’est un très bon achat. Toutefois sans les cadres, que je possédais déjà. M. Raynaud est très sympathique, m’a bien accueilli et a pris le temps de parler avec moi, de répondre à mes questions et bien au-delà. Il m’a conseillé de déplacer d’abord la ruchette à l’emplacement définitif de la ruche, de la laisser ainsi quelques jours, le temps que les abeilles s’habituent à leur nouvel environnement, puis seulement de faire le transfert dans la ruche. Et, sur le retour j’ai acheté, pour 4,88 euros, quatre parpaings de 20×20 (taille la plus standard) afin d’en faire la solide assise de la ruche.
Dans la soirée, j’ai installé le tout dans le jardin de Yolande. Dans une partie légèrement en pente et ombragée l’après-midi mais bien ouverte au soleil du matin, j’ai taillé puis tassé le sol pour y faire la petite plate-forme sur laquelle j’ai posés les parpaings puis la ruche par-dessus, bien à l’horizontal, le tout vérifié au niveau à bulle.
Aujourd’hui je suis allé à la coopérative d’apiculteurs du Puy-de-Dôme, à Aubière, pour y acheter un accessoire indispensable pour les opérations futures, à savoir, et pour 40 euros, la veste avec couvre-chef incorporé avec visière en résille devant le visage (comme en porte une Antoine sur la photo) afin de se protéger des abeilles pendant le travail tout en voyant bien ce que l’on fait. Il faut avec cela la paire de gant en cuir à manchettes longues et élastiquées, pour 16 euros. Pour limiter la dépense, j’ai reporté l’achat de l’enfumoir (20 à 40 euros, suivant modèle), mais je devrai rapidement m’en équiper pour ne pas dépendre à chaque fois d’un emprunt auprès d’Antoine.