Aujourd’hui, de Marcenat j’ai retiré une rehausse pleine. Par la même occasion j’ai transféré les cadres d’une des deux autres rehausses dans une autre que j’avais préalablement modifiée : je l’ai percée d’un trou d’environ 4 cm en façade, comme on peut en voir sur les éléments de ruches 4×4 Voirnot de la maison Steininger (Grands Ruchers de Lorraine – Nancy). J’ai fait cela après avoir re-téléphoné à cette boutique afin d’être rassuré quant à l’intérêt de cette orifice hétérodoxe : il donne un accès différent de celui de la planche d’envol, où s’active un service d’accueil et de sécurité, aussi pourrait-il représenter pour la colonie une dangereuse incongruité…
Après moult hésitations, passage à l’acte. S’il le faut, ce trou pourra toujours être rebouché. Il faut voir quel en est l’effet !
Rapidement, les abeilles vinrent inspecter ce nouveau passage :
Dix jours plus tard, je peux dire que lors de mes différentes visites au rucher, je n’ai jamais pu observer aucune entrée ou sortie par ce trou. M’approchant suffisamment, j’ai pu voir les abeilles groupées comme pour faire un mur :
Mais il semble qu’elles n’adoptent pas cette voie pour accéder plus directement aux rayons à remplir, comme on me l’avait laissé espérer. Reste, toutefois, l’intérêt de favoriser le contrôle de la température et de l’hygrométrie à l’intérieur de la ruche. Mais je reste perplexe quant à son avantage.