Du couvain

Je suis content : hier et aujourd’hui, j’ai beaucoup travaillé (->allumé trois l’enfumoir aujourd’hui !) et atteint mes objectifs :
– Transféré Verneuil d’une ruchette à 5 cadres vers une à 6 cadres
– Ciré les cadres d’un corps Voirnot 4×4 pour installation sur Varennes
– Ouvert Varennes et installé le corps de Voirnot 4×4 en guise de rehausse
– Retiré le nourrisseur bricolé (format Dadant avec réducteur pour installer sur Voirnot) de Cressanges 1 et mis en place un toit standard.
– Ouvert Marcenat et intervertis les (3) rehausses : la pleine (très lourde ! ! !) en haut avec un chasse-abeilles en-dessous : je veux voir si ce système permet bien de vider une rehausse de ces abeilles avant retrait. Au passage j’ai pu voir et soupeser que les deux autres rehausses en place se remplissent : ça devrait donner une belle récolte !
– Jeté un oeil sur Thiézac (ruche achetée à Myriam) : oui, ça y est enfin, la rehausse se remplit ! L’ennui est donc maintenant que -si elle travaillent bien cet été- je n’ai pas d’autre rehausse Voirnot prête (avec cadres bâtis) et vais peut-être manquer une partie de récolte de ce fait, car si je mettais des cadres justes cirés elle ne les bâtiront pas, pour cela il sera trop tard dans la saison.

Et puis, le soir venu (21h00)…
Je pense à regarder les cadres de la rehausse de la ruchette dans laquelle St-Pourçain a été élevé… Et dans un cadre du milieu, je vois du couvain : la reine commençait à pondre dans la rehausse…

On voit bien les larves au fond des cellules, à différents stades de croissance.

Ce qui me fait immédiatement réaliser que j’ai mal installé les 6 cadres pleins dans la ruche : il aurait fallu insérer au milieu un cadre vide afin que la reine puisse y pondre après que les abeilles en bâtissent les alvéoles ! Sinon la colonie aura du mal à poursuivre son expansion. Il ne faut surtout pas contrarier l’essor de ce bel essaim très vigoureux !
Aussitôt et bien qu’il soit tard, je rallume l’enfumoir, me prépare et vais corriger cette erreur…
La tombée de la nuit n’est certainement pas une bonne heure pour intervenir dans la ruche ouverte car, malgré un enfumage correct, je serai de nouveau sauvagement attaqué… Heureusement je suis bien protégé et ne serai piqué qu’aux poignets, qui restent une zone trop mal couverte par la seule toile des manches des gants (le cuir s’arrête à la base de la main) et à la nuque par une abeille qui a encore réussi à rentrer dans la veste !

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