C’est vrai, j’ai été fort inquiet quant à la survie de cet essaim faible et tardif…
Mais là c’est clair : l’hiver étant grandement passé, il reste des abeilles et elles ont l’air de reprendre une vie normale. L’activité sur la planche d’envol, à la faveur des premiers beaux jours en est un signe fort.
J’ouvre la ruche pour voir l’état du nourrisseur. On m’a dit qu’à cette période aussi il est essentiel que les abeilles ne manquent pas de nourriture pour redémarrer correctement la nouvelle année. Or elle avaient trop peu de stock dans la corps de ruche et la complémentation étant indispensable ne doit pas faillir.
Sous les toiles de jute que j’ai posé dessus afin que les abeilles ne s’enlisent pas dans le miel liquide, il reste encore une bonne partie des 7 kg de miel de réforme que l’on m’avait donné et qui avait continué à cristalliser.
La toile de jute est donc plutôt inutile dans ce cas et je la retire car elle gène plus qu’autre chose.