Deux ruches à la montagne ?

Pour donner suite à mon idée de tester le transfert saisonnier (une partie de l’été) de quelques ruches en moyenne montagne, je suis allé hier rencontrer M. Terracol, maire d’Arfeuilles, afin d’obtenir son aide pour trouver un emplacement. Après qu’il m’eut proposé un lieu trop isolé (et trop difficile d’accès !) dans une clairière en milieu de forêt, j’obtins de lui que mes ruches soient posées en bordure d’un chemin de son terrain. Un lieu calme et bien dégagé vers l’Est mais où, sous un jeune chêne, elles seront à l’ombre à midi. Lieu, de plus et c’est essentiel, facile d’accès avec la voiture, pour venir les déposer et plus tard les reprendre.

J’ai donc sorti du coffre ma bêche et mes parpaings et j’ai préparé les assises. Le but étant d’y retourner dès que possible pour les installer afin de d’essayer de profiter de la floraison des châtaigniers, hélas déjà bien avancée.


Le lieu de dépose. Sur (chaque couple de) ces parpaings, j’en placerai deux autres en travers afin de mieux réhausser par rapport à l’herbe. Je finirai le réglage d’horizontalité avec des cales.


Vue du site, vers l’Est, depuis l’arrière de l’emplacement (les parpaings sont visibles en bas à gauche). Un pré qui, toutefois, sera bientôt fauché (mais ça peut stimuler la repousse de certaines fleurs à tige courte ?) et au-delà des bois où se comptent les châtaigniers par centaines dans le km alentour…

Il me faut maintenant choisir les deux ruches qui feront l’objet de cet essai. L’affaire n’est pas sans risque parce que tout transport est délicat et peut être préjudiciable, voire fatal, à une colonie si elle stresse trop. Et puis, il est difficile d’évaluer l’intérêt mellifère réel de cet environnement alors que nous sommes déjà à la mi-juillet… Mais si l’essai réussit, il pourrait être reconduit l’année suivante dès le début de ce mois.

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